Editorial N° 116

Vincent SchaffterEditorial Gym Jura

En route pour la Gymnaestrada 2023

Nous préparons activement la prochaine Gymnaestrada, qui se déroulera à Amsterdam du 30 juillet au 5 août 2023. Ma première participation, à Dorbirn en 2019, m’avait émerveillée. Comme me l’ont dit d’anciennes participantes, une Gymnaestrada ne se raconte pas, elle se vit. C’est vrai qu’il faut vivre ces moments émouvants pour avoir des étoiles dans les yeux. Il y a bien sûr la production, mais aussi tout ce qu’il y a autour, la vie en communauté, les échanges avec tous ces gymnastes de nationalités différentes. Personnellement, je me réjouis de faire découvrir ces moments à ma fille Sara, qui est désormais aussi membre du groupe.

Pour cette première participation en tant que monitrice, je suis confiante, même s’il reste encore beaucoup de travail pour réussir l’audition par la Fédération suisse de gymnastique d’ici la fin de l’année. La chorégraphie est pratiquement terminée. Il faudra ensuite faire le lien entre les différents extraits puis maîtrise toutes les acros, les portés. Je suis contente de pouvoir monter une production avec des mouvements intéressants au plan gymnique. Le format s’y prête bien.

Nous sommes 36 gymnastes pour une production de 5 minutes. Pour l’instant toutefois, nous ne sommes que rarement complets à l’entraînement, ce qui pose toute une série de défis aux gymnastes présents, qui ne peuvent notamment pas s’entraîner avec leur partenaire. La pression et la motivation vont augmenter après les vacances d’été. C’est sûr que le rythme pour la mise en place est plus lent par rapport aux productions individuelles.

Ce qui est vraiment chouette aussi, c’est que gym et danse d’un côté et agrès de l’autre fonctionnent ensemble et apprennent à se connaître. Ce n’est pas le cas dans les compétitions ordinaires, qui sont propres à chaque discipline. Vu ces échanges, très enrichissants, j’aurais souhaité que chaque société de l’ACJG qui propose de la gym danse ou des agrès soit représentée au sein du Groupe Jura Gym. Ça n’a malheureusement pas été possible cette fois.

Nous avons également des défis externes. En effet, le bloc est complété par une production du groupe seelandais, comme à Dornbirn. En 2019, après de premiers échanges plutôt réservés, nous avons appris à nous connaître. J’ai donc bon espoir même si pour cette nouvelle édition, nous n’avons pas encore eu beaucoup de contacts.

En conclusion, les étapes jusqu’à Amsterdam sont encore nombreuses, avec un engagement important, mais le jeu en vaut la chandelle.

Mireille Marchand/gwEn route pour la Gymnaestrada 2023